SPECTACLE RUSSE (TRADUCTION EN SCENE) EN FRANCE



chien

Le spectacle

Avec son humour décalé, sa fausse maladresse et son grand art, Evguéni Grichkovets nous fabrique un monde et retrouve le temps perdu, celui de son service militaire dans la Flotte russe du Pacifique qu'il mêle aux images des films héroïques qui ont peuplé son enfance.





Comment j'ai mangé du chien

Texte
Mise en scène
Jeu

Evguéni Gichkovets

Traduction en scène
Arnaud Le Glanic

Production
Agence Irina Yutkina, Moscou



fullversion EXTRAIT VIDEO 3 MN








La presse française

En France, on ne connaît rien de cet énergumène qui fait péter les plombs de l'establishment du théâtre post-soviétique. D'ici à quinze jours, tous ceux qui le verront se dégingander sur scène ne sont pas près de l'oublier. Roublard comme tout bonimenteur qui se respecte, mais précis dans ses observations et rêveries, il se produira à Nancy sans sous-titres, mais avec en scène à ses côtés un complice acteur-traducteur, du jamais vu, sauf erreur. Russes pur jus, les pièces de cet auteur, qui n'avait rien écrit il y a seulement cinq ans, n'en sont pas moins à la portée de tout citoyen du monde tant elles reprennent le théâtre depuis le commencement. A leur service, l'acteur-enchanteur Evguéni nous entraîne dans des histoires tordantes et étranges - en un mot abracadabrantesques. Il nous explique, par exemple, comment un jour il a mangé du chien.
Jean-Pierre THIBAUDAT - Libération 04/05/2001


Des cheveux bruns, des lunettes, une façon d'avoir l'air de rien tout en étant beau : Evguéni Grichkovets se présente sur scène comme il est à la ville. Il n'est pas acteur, mais il a longtemps pratiqué la pantomine, et son corps s'en souvient. Il écrit comme quelqu'un qui a eu longtemps peur de parler : en disant ce qui lui traverse la tête.(...)
Il est à la fois laconique et drôle, de cette drôlerie qui d'un coup verse dans la grande tristesse, la solitude et l'illusion défaite. Il ne lâche pas son fil, il s'entête : c'est Nanni Moretti qui ne peut s'empêcher d'aller jusqu'au bout de la route, là où la mort attendait Pasolini et où il n'y a plus rien, sinon lui qui se souvient. Et c'est l'essentiel.
Brigitte SALINO - Le Monde 12/05/2002


 

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