SPECTACLE EN RUSSIE



juillet

A propos de la pièce

Dans son dernier texte en date (2006), Ivan Viripaev a choisi de placer ce monologue dans la bouche d'un homme âgé, un meurtrier sadique qui a poignardé son voisin, décapité un clochard sous un pont, démembré un prêtre qui lui avait donné refuge puis dévoré par amour une infirmière dans l'hôpital où il était interné.
Mais le monologue est, à l'occasion de sa création à Moscou, délivré par une femme, Polina Agureyeva, actrice réputée de l'Atelier de Piotr Fomenko.
Ce texte qu'on pourrait au premier abord percevoir comme un cri choquant de désespoir se transcende en une épopée contemporaine.
C'est un rare exemple de prose moderne (on ne peut pas dire que Juillet soit une pièce dans le sens littéral du terme) mis sur scène, où le théâtre, ayant la langue parlée pour seule arme, refuse obstinément de céder le moindre pouce de terrain. Au lieu de cela, il libère un flot textuel bouillonnant de fureur, qui ne progresse pas de façon linéaire mais cyclique.

Vladimir Sorokine, auteur et dramaturge : " Ce fut un grand plaisir de voir Juillet. De Viripaev, je ne connaissais jusque là que le spectacle Oxygène. Eh bien, je peux dire que Juillet fait preuve de davantage d'intégrité, qu'il est le fruit d'un travail considérable et d'un art abouti de l'auto-portrait. Je suis heureux qu'une figure comme Ivan Viripaev soit apparue dans le théâtre contemporain. Ivan est très doué. Dramaturge, il est également bon pour agir et diriger. Un homme de théâtre véritable qui nous fait un véritable cadeau littéraire. "



juillet





Iyoul (Juillet)

Texte
Ivan Viripaev

Mise en scène
Viktor Ryjakov
Musique
Cyril Vasilenko
Costumes et régie plateau
Margaret Ablayeva

Avec
Polina Agureyeva

Metteurs en scène ayant participé au projet
Galin Stoev
Valyus Tertelis
Ivan Viripaev


Coproduction
coproduction Théâtre Praktika /
Agence "Mouvement Oxygène" Moscou


créé au Théâtre Praktika le 23 novembre 2006


fullversion EXTRAIT VIDEO 3 MN


La Presse

Viripaev s'adresse à Dieu et à l'humanité sans la moindre retenue. Il traite directement de l'éternité, prêtant peu d'attention à l'ici-et-maintenant... Mots de roulant dans le rythme, physiologie mêlée au sentiment pur, langue obscène à la poésie, c'est là que réside le sujet même Juillet.
Marina Davydova, Izvestiya

Polina Agureyeva se laisse traverser par le texte. Parfois elle extrait littéralement du sang de la pierre, se glisse sans heurt dans l'espace qui sépare les mots. Ailleurs elle creuse sa voie dans l'épaisseur de leur matière ou bien s'élève dans le ciel de la littérature, se brûlant presque dans leur écoulement ardant.
Dolzhansky Romain, Kommersant

Réalisant la futilité de la quête de Dieu, de celle du bien comme alternative au mal, Ivan Viripaev oriente radicalement sa recherche en direction de la beauté qu'on peut encore trouver sur terre. Beauté qui n'a rien à faire du bien ou du mal, ni de la morale ni de la philosophie. Beauté de la femme.
Beauté du corps.
Beauté du texte.
Beauté du théâtre.
Juillet est beau.
Pavel Rudnev, Vzglyad

Viripaev a écrit un texte qui explore les complexités d'une psyché humaine brisée. Il ne tire aucune conclusion et n'émet aucun jugement de valeur. Les mots jaillissent de la bouche d'Agureyeva à une vitesse casse-cou. Le texte de Viripaev est poétique dans la forme comme dans l'esprit, en ce sens sens qu'il saute au-dessus des causalités et des explications logiques. Il fournit des éclats d'émotion et d'images qui nous touchent moins par ce qu'ils énoncent que par la façon dont ils retentissent et nous sont donnés à entendre.
John Freedman, Moscow Times


 

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